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L'ingénu qui roula
5 décembre 2014

Le Potache potasse

Le potache potasse

Les mines de potasse sont curieuses. En Alsace, par la descenderie, il faisait si chaud (45°) que les ouvriers travaillaient en caleçon. A Boulby mine, dans le  Yorkshire (UK), avant de descendre dans le puits, on était fouillé au corps pour interdire les briquets. Le danger était latent. Les galeries sont constellées de bombes de méthane explosées (300 bar). En fait, la potasse «  coiffe » les gisements de sel gemme soumis à fluage et pression.

A Oppau en Rhénanie(RFA) on mélangeait chlorure de potassium brut et nitrate d’ammonium (michsaltz) utilisés comme engrais. Le chlorure de potassium remontait et formait une croûte dure. On désagrégea 20 .000 fois cette croûte aux explosifs brisants jusqu’ au jour ou l’usine explosa. L’avis de Henri Brilet est qu’une poche de méthane se forma sous la croute, provoquant une explosion suivie d’une formidable explosion accidentelle. C’était le 21 Septembre 1921 ! Mêmes causes, mêmes effets  chez AZF, sur un nitrate pulvérulent qui lui, ne nécessitait pas de décroutage. Les détonations ne furent pas accidentelles, mais délibérées.

Henri Brilet cite ses sources techniques :

  RAOUL, c’est aussi lui, effrayait les visiteurs en prélevant dans un sac, parmi des milliers, une pleine main de nitrate présentée à la flamme d’un briquet. On riait. C’était le paradis des boutefeux. C’est par réflexion qu’il est entré dans le domaine inconnu des hyper détonations massives.

  PIERRE, fut de 1990 à 1993, ingénieur en détonique  chez AZF. Il filmait l’utilisation du nitrate dans les mines, et les montrait à la maitrise et la direction de l’usine AZF. Les mines marocaines étaient un site privilégié.

   HUBERT, est un grand détonicien ; sans aucun doute le plus capé de France. Il effectua des études poussées sur le nitrate-fuel à l’Institut national des risques industriels et scientifiques (INERIS), qui dispose d’un laboratoire performant. Toutes les performances du nitrate-fuel naturel où amélioré ont été étudiées : préparation du mélange, vitesse de détonation, amplitude de dégagement gazeux, augmentation de qualité de détonation, etc…..

C’est un peu le bréviaire d’Henri Brilet.

A lecture des connaissances de ces spécialistes, on peut se demander pourquoi ils ne  mettent pas en évidence la VERITE. Cela se comprend. Dans les grands messes  des jugements, sous les regards passionnés de milliers de spoliés, émettre une idée choc contrariant toutes les hypothèses mensongères, est une mission  impossible, voire suicidaire. Chacun défend une opinion, bien qu’elle bute à chaque fois sur   une donnée élémentaire : le tas de nitrate du 221 n’est qu’un engrais qui ne brûle pas, n’explose pas ; Il faut une INTERVENTION MANUELLE pour le transformer en explosif de la seule zone imprégnée d’un carburant. Point.

 

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